2EME JOUR - MERCREDI 21 NOVEMBRE 2018 -

SAINT-MALO 

SAINT-JOUAN-DES-GUERETS - 

SAINT-SULIAC - SAINT MALO

Quand partir à Saint-Malo en Bretagne pour avoir un climat favorable ? On dit que les mois les plus pluvieux sont Janvier, Novembre et Décembre.

Et bien nous, on a eu un temps très agréable, bénéficiant de journées ensoleillées et de belles éclaircies... avec un peu de pluie bien entendu.

Il est temps d'oublier les clichés sur la Bretagne : non, il ne pleut pas tous les jours et le temps n'est pas mauvais ! 

Dans la plupart de la Bretagne, on profite d'un climat de type océanique, avec des saisons bien marquées et des

 micro-climats un peu partout dans cette région de France.

On prend notre petit-déjeuner... Dada a tout préparé avec les tartines de pain grillé... Hum, que ça sent bon.

Il fait beau, très beau... et on décide, car c'est marée basse, de visiter le fort National, Grand Bé (avec la tombe de Chateaubriand) et le Petit Bé.

On prend la voiture que l'on gare sur le parking du 

casino de Saint-Malo.

avec une halte, au préalable, pour la vue sur le fort National

Les brise-lames, ces pieux de bois qui protègent Saint-Malo des fortes vagues, vivent-ils leurs derniers jours ?

Pour nombre d’entre eux, oui. La municipalité a dévoilé vendredi l’un des nouveaux aménagements dans le cadre du renforcement du Plan de Prévention du Risque Submersion Marine (PPRSM) : 

il s’agit de remplacer 600 brise-lames en bois par des brise-lames en béton, plus résistants.

Car si les mâts en chêne ont montré leur utilité depuis le XVIIème siècle pour lutter contre l’assaut des vagues sur la cité corsaire, ils ont aussi régulièrement montrer des faiblesses suite aux récentes grandes marées amplifiées par les tempêtes hivernales.

Un nouveau brise-lames super résistant

Les nouveaux brises lames seront constitué de béton armé avec une armature en acier inoxydable. Ce béton sera teinté dans la masse, reprenant les tons des brise-lames actuels pour limiter l’impact visuel.

Ces nouveaux brise-lames seront préfabriqués à Rennes puis acheminés à Saint-Malo pour leur installation. Selon le fabricant, ils seront quatre à cinq fois plus résistants que les brise-lames actuels, une super-résistance qui devrait limiter le nombre de brise-lames cassés lors des prochaines grandes marées.

Comme pour les ancêtres en chêne, ces ouvrages modernes mesureront un peu plus de 7 m donc 2,50 m plantés dans le sable.

On se gare sur le parking entre le Casino, l'office du Tourisme, la porte Saint-Vincent et l'Etoile du Roy.

Cité corsaire, capitale de la mer, joyau de la Côte d’Émeraude… quels que soient les qualificatifs qui lui sont attribués, Saint-Malo a toujours été, au cours de son histoire, le rendez-vous de toutes les aventures, de tous les rêves…

La ville occupe une place privilégiée en Bretagne.

Située à la pointe nord de l’Ille-et-Vilaine, en bordure de la

 Normandie et à quelques encablures du Mont Saint-Michel,

 Saint-Malo est aussi un tremplin vers les îles

 anglo-normandes et l’Angleterre.

Lieu d’histoire et de légendes, berceau d’illustres 

personnages, la ville a su, malgré des heures sombres,

 conserver une authenticité conférée par ses remparts,

 ses pavés et ses vieilles pierres.

Fière d’un riche passé, la cité balnéaire réputée reste une 

ville moderne toujours tournée vers l’avenir…

QUELQUES CHIFFRES pour SAINT-MALO

• Situation géographique : 
• Située à 5 mètres d'altitude, la ville de Saint-Malo a pour coordonnées géographiques 
• Latitude: 48° 38' 50'' nord Longitude: 2° 1' 0'' ouest.
• Population : 47 000 Malouins tout au long de l’année, jusqu’à 200 000 résidents l’été.
• Superficie : 4000 hectares (17 hectares pour l’intra-muros, 400 hectares pour les zones d’activités économiques).
• Saint-Malo c’est aussi : 29 kilomètres de littoral, 11 plages sur 8 kilomètres, 
• 222 kilomètres de voirie.

Le donjon du château de Saint-Malo

Aujourd'hui les anciennes casernes ont été aménagées et hébergent les services de la mairie de Saint-Malo tandis que la tour Générale et le Grand Donjon abritent le Musée d'Histoire de la Ville et du Pays Malouin.

L'Hôtel de ville est situé place Chateaubriand, intra-muros.

L’Etoile du Roy est une réplique d’une frégate corsaire malouine de 47 mètres qui date de 1745. Cette majestueuse frégate 3 mâts qui était armée de 20 canons est à quai au port de St-Malo.


photo prise sur internet.

Construite en 1996 en Turquie, pour le besoin d'un film et apparaît dans la série télévisée britannique Hornblower, cette réplique fut baptisée Grand Turk dans cette série télévisée où elle apparaît aux côtés de l’Etoile de France. Son pont ouvert est garni de canons lisses en carton (20 canons armaient l'original).

En 2010, il est acquis par Étoile Marine Croisières, entreprise de Bob Escoffier. Il a été dès lors rebaptisé l’Étoile du Roy avec comme port d'attache, la cité corsaire de Saint-Malo. L’Étoile du Roy est le second plus grand navire traditionnel français.

Le 16 juillet 2014, la société Étoile Marine Croisières change de propriétaire

Ouvert aux visites durant les vacances scolaires et en été, ce bateau, le deuxième plus grand navire traditionnel français, représente une attraction touristique majeure de la ville.

Le casino de Saint-Malo

 Les remparts de Saint-Malo vers la porte Saint-Thomas

Face à la mer, on ne peut pas rater le Fort National. 

Avant sa construction, le rocher de l’Islet était l’emplacement d’un phare qui guidait les navires dans la baie rocheuse de la cité corsaire. L’endroit était également le lieu d’exécution de la Seigneurie malouine. Les criminels y étaient pendus, les sorciers et hérétiques brûlés.

Pour éviter une invasion Anglaise, Louis XIV charge Vauban, ingénieur royal et maréchal de France de dessiner les plans du monument, et confie la réalisation à Siméon Garangeau.

La construction débute en 1689 et se termine en 1693, année du raid des Anglais sur Saint-Malo.

 Ils espèrent détruire Saint-Malo en lançant contre les remparts un brûlot, resté dans l’histoire sous le nom de « machine infernale », rempli de poudre à canon et de mitraille. Un violent coup de vent d’ouest s’abat sur le navire et le précipite sur un écueil.
 L’explosion n’entraînera que de faibles dégâts matériels.

Le Fort royal deviendra sous la Révolution 
le "Fort Républicain", puis le "Fort National en 1870". Pendant la Seconde Guerre mondiale 400 otages malouins y furent enfermés du 7 au 13 août 1944. Des tirs d’obus américains firent 18 morts et 11 blessés.

La légende raconte qu’il fut un lieu de duel pour le célèbre corsaire Robert Surcouf. Sur la pelouse du Fort National, il terrassa ses 11 premiers adversaires, tranchant simplement la main du 12ème en lui déclarant 

« Je vous épargne monsieur, car il me faut un témoin ».

En 1993, lorsque Nicolas Hulot se marie avec Isabelle Patissier, la championne du monde d'escalade, c'est
 à Saint-Malo qu'il convole en justes noces, dans le Fort National spécialement loué pour l'occasion. 
Il divorcera trois ans plus tard. 

Les remparts de Saint-Malo et la porte Saint-Thomas 

Le fort National

 

 

Photo prise sur internet

 Sur la plage en contrebas du Fort, Chateaubriand

 (1768-1848) enfant, escaladant les brise-lames et courant dans les vagues, jouait avec ses camarades. 

Il raconte lui même dans ses " Mémoires d’Outre Tombe " qu’étant un jour tombé avec ceux-ci dans les vagues, leurs vieilles bonnes durent retrousser leurs cotillons pour sauver les imprudents.

Chateaubriand est d'ailleurs enterré dans
 l’Ile du Grand Bé à quelques centaines de mètres du Fort National. 

Le Fort fut aussi le théâtre d’événements plus pittoresques. 

C’est en effet au pied du Fort Royal que le célèbre corsaire Robert Surcouf (1773-1827) soutint, seul contre 12 officiers prussiens, l’un des duels les plus fameux de notre histoire.

 " La course n’est pas la piraterie (…). 

Elle reste une expédition militaire sanctionnée par l’Etat. Chaque corsaire portait une lettre de marque qui l’autorisait. Sans cette lettre, le capitaine, alors présumé pirate, eût été branché à sa grand’vergue. Les corsaires français furent les premiers du monde, et parmi eux, les gens de Dunkerque et de Saint-Malo. 

Se rappeler qu’en cinq ans de luttes, si les corsaires britanniques nous prirent 375 bateaux, les corsaires de France amarinèrent ou coulèrent 2266 navires anglais ou alliés. 

"Extrait de Surcouf, corsaire par Jean de la Varende."

L'entrée du Fort National.

 

Vue sur les remparts de Saint-Malo

Le fort National

 

 Le fort National de Saint-Malo

On poursuit notre balade vers la porte Saint-Thomas

Vue sur le Fort National

Les remparts, classés monuments historiques depuis 1886, datent du XVIII° siècle. Quand on les regarde, on a du mal à croire qu'ils datent de plusieurs siècles. Ils bordent la vieille ville de tous les recoins. En faire le tour est l'une des activités préférées des habitants et des touristes. Cette promenade, longue de deux kilomètres est appelée "le tour des murs". Il faut compter deux heures pour effectuer cette boucle en remontant le cours de l'histoire.

L'enceinte comprend huit portes et trois poternes. Flanqué de plusieurs tours, le chemin de ronde offre une magnifique promenade avec vues sur les imposantes façades des hôtels des riches armateurs, la ville intra muros, les îles et îlots, et sur toute la baie de St Malo. Partez sur les pas des grands hommes et célébrités (Jacques Cartier, François-René de Chateaubriand, René Duguay-Trouin, Robert Surcouf...). 

En faisant le tour des remparts ne manquez pas le bastion de la Hollande d'où vous bénéficierez d'une magnifique vue sur le rocher sauvage du Grand Bé et sur le fort du Petit-Bé avec la piscine en eau de mer de la plage de Bon secours en premier plan.

 Sur le bastion, observez les vieux canons du XVIIIème siècle et profiter en pour jeter un coup d'oeil à la statue de Jacques Cartier, découvreur du Canada. Poursuivez votre promenade et découvrez la tour Bidouane. De la table d'orientation, le point de vue de cette ancienne poudrière est superbe. 

La statue sur la gauche est celle de Robert Surcouf, le "Titan des Mers". Il pointe de son doigt l'ennemi anglais. Franchissez ensuite l'une des huit portes pour accéder au coeur de la vieille ville.

 La plus imposante est la porte Saint Vincent. 

Fort National

Située au pied des remparts dans la vieille ville, la plage de Bon Secours de Saint-Malo est l’une des plus belles plages malouines. Elle possède une piscine d’eau de mer dotée d’un plongeoir et vous offre un panorama exceptionnel sur Dinard, les îlots du Grand Bé et Petit Bé et le Cap Fréhel.

De nombreuses activités nautiques sont proposées sur cette plage.

L'ile de Grand Bé à marée basse, derrière on aperçoit sur la gauche le fort du Petit Bé.

Le Grand Bé (ou Bey) est une île inhabitée 

de Saint-Malo située à l'embouchure de la Rance, au pied des remparts de Saint-Malo. Elle devient presqu'île à marée basse et l'on peut ainsi y accéder à pied depuis la plage de Bon-Secours. Chateaubriand y est enterré.

La statue est celle de Robert Surcouf, il pointe de son doigt l’ennemi anglais. 

Montée au Grand Bé 

Malo-Renault (1870-1938), 

Tombeau de François-René de Chateaubriand , Le Grand Bé, estampe.

François-René de Chateaubriand (1768-1848), 

écrivain, diplomate.

C'est selon son vœu qu'après sa mort, le 4 juillet 1848 à Paris, Chateaubriand est enterré sur l'îlot du Grand Bé, près du bord de la falaise et éternellement tourné vers la mer et la tempête dont, dit-il, « le bruit berça mon premier sommeil »

Chateaubriand recherche en fait une petite île afin de se faire enterrer depuis 1823, comme il a pu l'écrire à cette époque à l'un de ses amis. À la veille de ses 60 ans, en 1828, il fait passer une demande au maire de Saint-Malo afin que lui soit concédée « la pointe occidentale du Grand Bey ». Le conseil municipal lui répondra cependant par un refus, prétextant quelques raisons relatives à « la vie publique et privée de l'écrivain ». 

Par la suite cependant, un poète malouin admirateur de l'écrivain, Hippolyte de la Morvonnais, intervient auprès du nouveau maire Louis Hovius en 1831. Cette fois, le conseil municipal consent, sous réserve d'un accord avec le ministre de la guerre, à ériger son tombeau sur la pointe ouest du Grand Bé. Le tombeau sera finalement fin prêt dix ans avant la mort effective de l'écrivain, soit en 1838.

L'ouvrage était au départ entouré de rambardes en fer de style néogothique, mais en 1944 un obus brisa un angle de la pierre tombale et la rambarde, endommagée, fut remplacée par un projet plus proche du projet initial et ne comportant que trois côtés afin que l'écrivain puisse prolonger son dialogue avec la mer, selon la décision de l'architecte en chef des Monuments historiques Raymond Cornon qui respecta aussi un des vœux de l'écrivain :

 que sa tombe ne comporte aucune inscription.

Si sa tombe ne comporte effectivement aucune inscription, une plaque non nominative fut cependant posée sur le mur en arrière du tombeau, avec pour inscription :

"Un grand écrivain français a voulu reposer ici pour n'y entendre que le vent et la mer. Passant respecte sa dernière volonté."

Le petit Bé

L'île du Petit Bé (ou Bey) et son fort se situent à quelques centaines de mètres des remparts de Saint-Malo et à quelques dizaines de mètres du Grand Bé.

Le fort a été construit au XVIIème siècle. Il faisait partie d'une ceinture défensive conçue par Vauban et destinée à protéger la ville de Saint-Malo d'attaques des escadres ennemies anglaises ou hollandaises. Cette ceinture comprenait également le fort National, le fort Harbour, le fort de la Conchée, les forts de Cézembre et de la pointe de la Varde(ces deux derniers ouvrages ont été détruits) et les remparts de la ville elle-même. 

Le fort a été construit par l'ingénieur malouin Siméon Garangeau. Il se compose d’une vaste plateforme, d’un bâtiment sur trois niveaux et de deux bastions et pouvait accueillir jusqu'à 160 soldats pour servir 19 canons et 2 mortiers.

Propriété de l'armée française jusqu’en 1885, il est ensuite déclassé et redonné à la ville de Saint-Malo. Il est classé au titre des monuments historiques par arrêté du 29 octobre 1921, mais est délaissé jusqu'en 2000, année où la ville signe un bail avec une association pour sa rénovation et son ouverture au public. 

Il peut se visiter à marée basse.

On reprend la voiture direction Saint-Jouan-des-Guérets pour retrouver Zaza et Jacques et déjeuner au WOK de 

Saint-Jouan

On prend la voiture pour visiter  le village de Saint-Suliac au bord de la Rance

 On fait une halte pour admirer au loin

à Saint-Jouan-Des-Guérets, un moulin à marée.

Nommés moulins à marée car ils fonctionnaient avec cette dernière, ils sont constitués d’une digue et de vannes à sens unique. 

Voici celui de Saint-Jouan-des-Guérets en Ille-et-Vilaine, le moulin de Quinard, au bord de la Rance.

Le moulin de Quinard mentionné dès 1806, se servait de la force des marées. A chacune d'elles, une réserve d'eau se remplissait. L'eau était retenue puis se déversait en créant ainsi l'énergie.

 Sa retenue d'eau couvrait plus de 2 hectares et était

 fermée par une digue de 450 mètres de long. A la fin du

 XIXème siècle, le moulin est agrandi et Prosper

 Dargone  l'équipa d'une machine à vapeur 

(ce qui explique la grande cheminée). 

Ainsi le moulin de Quinard put cumuler l'énergie

 marémotrice et l'énergie thermique.

L'activité du moulin sera arrêtée le 31 décembre 1924.

Il aura été le plus grand des moulins des bords de Rance.

 Il est aujourd'hui utilisé comme dépendances d'une ferme

 voisine. 

C'est la toile peinte par Zaza du Moulin de Guinard 

à Saint-Jouan-Des-Guérets

Magnifique n'est-ce pas !!!

On poursuit notre route vers Saint-Suliac

Fleuve côtier breton, la Rance prend sa source dans les Côtes d’Armor pour se jeter dans la Manche, entre Dinard et 

Saint-Malo. Long d’une centaine de kilomètres, ce fleuve est surtout connu pour son usine marémotrice et son estuaire dont les rives se découpent en baies et petits ports fluviaux très prisés par les pêcheurs.

7 min (5,0 km) via D117

Saint-Suliac, plus beau village de France,

en Ille-et-Vilaine

Ils sont cinq « Plus beaux villages de France », en Bretagne : Locronan (29), Le Faou (29), Rochefort-en-Terre (56), Moncontour (22) et Saint-Suliac (35), à 10 km de 

Saint-Malo.

 « C'est une presqu'île avec un bourg historique qui a su garder son authenticité »

Belvédère niché sur l'estuaire de la Rance (rive droite), encadré au nord par la pointe du Grainfollet et au sud par le mont Garrot, 

Saint-Suliac est un joyau historique qui comporte sa part d'ombres et, Bretagne oblige, de légendes. 

Contrairement aux idées reçues, les marins venaient plus souvent des bords de Rance que de Saint-Malo, et une partie des Suliaçais embarquait pour Terre-Neuve et la pêche à la morue. 

En 1893, ces derniers firent le vœu de construire un oratoire à la Vierge s'ils revenaient tous vivants. Certains mirent dix ans, mais le pari fut tenu et l'édifice construit.

 De là, deux promenades longent la côte, l'une vers le village, l'autre vers la pointe du puits.

Cet oratoire, dont les fondations sont un empilement de blocs de granit et de quartz provenant de la carrière du Mont Garrot a été érigé en 1894.

Ce sont, une fois de plus, les marins et leurs familles qui, partant pour la grande pêche pendant 8 à 9 mois, ont fait le voeu de construire cet édifice s'ils revenaient tous du Grand Nord. Leur voeu fut exaucé et ils tinrent leur promesse ! 

Pendant plusieurs semaines, à dos d'ânes et à dos d'hommes, les blocs de pierres furent amenés ici par une communauté dont la ferveur avait été décuplée ...

Comme les anciens l'avaient fait mais à cette époque pour l'édifier, le 15 août de chaque année, une procession grimpe le promontoire en un pélerinage toujours très suivi.

Les pluies abondantes qui ont miné les falaises de la vallée depuis 1999 ont provoqué par endroits des glissements de terrain. Les bases de l'oratoire ont également été touchées et de profondes crevasses sont apparues. A ce jour, la stabilité de l'ouvrage n'a toutefois pas été trop ébranlée et il sera sans doute bientôt sauvé d'un écroulement probable.

 Jetez un coup d'oeil vers l'amont : 

c'est d'ici que l'anse de Saint-Suliac et le village blotti dans le vallon où il fut érigé prennent des couleurs chaudes à la fin de la journée, lorsque le soleil ne se cache pas derrière les nuages.

On reprend la voiture pour descendre au village de 

Saint-Suliac sur les berges de la Rance.

On y rencontre un pêcheur d'encornet...

Si cela ne mord pas dit-il, il ira en acheter à super U...

La pêche du calamar à la turlutte du bord.

La turlutte, également appelée calamarette, est un leurre comportant une couronne d’hameçons, le panier.

Idéale pour la pêche du calamar, elle peut tantôt imiter la forme du poisson, tantôt celle de la crevette, être phosphorescente ou lumineuse, de couleur vive ou non.

Pêche ludique, elle nécessite peu de matériel et apporte beaucoup de satisfactions grâce aux prises généralement abondantes, à condition de ne négliger aucun paramètre dans le choix de vos postes et animations.

Quand pratiquer la pêche du calamar à la turlutte du bord ?

En fonction des mers, les périodes de pêches diffèrent. En Méditerranée, le calamar se pêche de septembre à avril, en Atlantique de septembre à fin décembre tandis qu’en Manche et mer du Nord, les mois de mars à mai et octobre à novembre sont à privilégier. Il s’agit en somme d’une pêche qui permet de rester actif en hiver, à l’heure où la plupart des poissons boudent la ligne du bord.

Qu’importe le lieu ou la saison, la pêche de nuit, mieux encore, au lever et coucher du soleil, est de loin la plus productive.

***
La nuit tombe et nous n'avons plus le temps de visiter le village de Saint-Suliac mais on y retournera.

On revient à Saint-Jouan-des-Guérets et on dit bonsoir à Zaza et Jacques.

14 min (8,4 km) via Avenue du Général de Gaulle/D301

 On s'en retourne à Rochebonne - Saint-Malo.

 On dîne de fromage blanc et d'un fruit en ce qui me concerne car j'ai mangé très copieusement au WOK