vendredi 30 novembre 2018




3EME JOUR - JEUDI 22 NOVEMBRE 2018

SAINT-MALO - 
SAINT-JOUAN-des-GUERETS - 
MONT SAINT-MICHEL - CANCALE -
 SAINT-MALO

Le temps est nuageux ce matin, mais il ne pleut pas

Carte pour Le Mont-Saint-Michel, 501701 h 1 min (55,9 km) via N176

Avec près de 2,5 millions de touristes par an et 1,2 million de visiteurs de l’abbaye, le Mont est aujourd’hui le troisième site culturel français le plus visité, après Versailles
 et la Tour Eiffel.
C’est aussi, avec sa baie, un site inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1979.






Ardoise très lourde à venir...

"Noeud du problème", le nouveau parking, construit sur la côte à 2,5 km du mont, et les navettes gratuites, mises en place pour acheminer les touristes, sont très déficitaires, écrivent l'ex-préfète de Normandie Nicole Klein et le président du Centre des monuments nationaux (CMN) Philippe Belaval dans un rapport remis à Matignon en mars dont l'AFP a eu copie.


L’UN DES PLUS EXTRAORDINAIRES ÉDIFICES DE L’ARCHITECTURE SACRÉE

Les travaux de rétablissement du caractère maritime du Mont-Saint-Michel auront duré dix ans pour s’achever en 2015, offrant un nouveau visage à ce site unique. C’est une nouvelle page de l’histoire du Mont qui se tourne. Si rien n’avait été entrepris, à l’horizon 2040, le Mont-Saint-Michel aurait été entouré de prés salés.
 Or, c’est l’environnement maritime qui avait déterminé le choix des moines du Moyen Âge de s’installer à cet endroit précis et d’y bâtir ce qui allait devenir l’un des plus extraordinaires édifices de l’architecture religieuse. Aubert, évêque d’Avranches, aurait en fondé un sanctuaire sur le Mont-Tombe en 708, après trois apparitions successives de l'archange saint Michel.
 Surplombant l’immensité de la baie, l'abbaye 
du Mont Saint-Michel est le point d’orgue de la visite.
Le Mont et sa baie sont classés au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1979.



Breton ou normand, le Mont-Saint-Michel ?

La querelle est ancestrale.

 Au vieux dicton local qui dit que
« le Couesnon dans sa folie a mis le Mont en Normandie », certains ajoutent volontiers que 
« le Couesnon, dans sa raison, le rendra aux Bretons ». 

Voici quelques éléments sérieux pour alimenter le débat...
Un peu de géographie, d'abord :
Le mont Saint-Michel est un îlot rocheux granitique situé à l’est de l’embouchure du fleuve du Couesnon. Côté Manche, donc.
Certes, le Couesnon, long de 98 km, fait la quasi-totalité de son parcours en Bretagne. À l'approche de la mer, son cours est tellement irrégulier qu’il a peut-être un jour placé le Mont du côté de la Bretagne. Mais rien ne permet de l’affirmer. Ce qui est certain, en revanche, c’est que le Couesnon a servi de frontière entre le duché de Bretagne et le duché de Normandie, du côté ouest du Mont.
Et maintenant un peu d’histoire :
Oui, le Mont-Saint-Michel a été breton. 


En 867, le roi Charles le Chauve a concédé une partie du Cotentin et de l’Avranchin au roi Salomon de Bretagne. Quand le viking Rollon s’est établi en Normandie, en 911, le Mont ne faisait pas partie de son territoire. Ce n’est qu’en l’an 1009 que la frontière sud de la Normandie fut déplacée jusqu'au Couesnon. Le Mont a donc été sous férule bretonne pendant presque 150 ans. Pas plus, pas moins. 

Tout le reste de son histoire est marqué du sceau normand. Ou plutôt du sceau d’Avranches. 

Le Mont est rattaché depuis l'époque de Charlemagne au diocèse d'Avranches, en Neustrie. Avant même que l’abbaye n’y soit construite, le Mont Tombe (ancien nom du 
Mont-Saint-Michel) a sans doute accueilli un petit oratoire en forme de grotte construit par saint Aubert, l’évêque d'Avranches, vers 710. Et si l’on remonte à l’Antiquité, le Mont était probablement un lieu de cultes druidiques pour les Abrincates, un peuple gaulois qui vivait au sud du Cotentin.

Surtout, ce qui fait la gloire du Mont-Saint-Michel, bien plus que le rocher, c’est son extraordinaire abbaye. Celle-ci est toute entière le fait des Normands. Les bénédictins l’ont construite à partir du Xème siècle, sous l’autorité du duc de Normandie. Les dizaines d’abbés qui la dirigèrent furent tous des bénédictins normands.

 À vous d'en déduire si le Couesnon est si fou que cela ! 


L'îlot du mont Saint-Michel est situé dans la baie du Mont Saint-Michel. Il a une circonférence d'environ 960 mètres et une hauteur de 92 mètres.

 Du point de vue géologique, le rocher fait partie du Massif armoricain : il est constitué de granite formé il y a 525 millions d'années, autrefois recouvert de calcaire rocheux qui, avec le phénomène de l'érosion, a disparu pour laisser son apparence actuelle au mont. Ses voisins, le mont Dol et l'îlot de Tombelaine, ont parcouru la même histoire géologique (le mont Dol étant quelques millions d'années plus vieux).




Le pont-passerelle offre une chaussée centrale circulable (6,50 m) et une allée recouverte de chêne pour les piétons (4,50 m) sur une longueur totale de 760 mètres.

Il s’articule avec une route d’accès sur 1 km depuis le continent. L’extrémité du pont vient se poser sur la partie supérieure de l’esplanade d’entrée au Mont.

 L’esplanade permet un recul visuel de 300 mètres par rapport au monument, délibérément voulu par les commissions compétentes. 


Sa construction sur pilotis permet à la mer, en passant librement dessous, d'emmener sable et limon au large. Le pont-passerelle repose sur 134 poteaux en acier de 25 cm de diamètre plantés par paires tous les 12 mètres par 35 mètres de profondeur .




Le Mont-Saint-Michel et sa baie sont inscrits au patrimoine mondial de l’Humanité depuis 1979. 

Le Mont-Saint-Michel constitue une véritable prouesse artistique et technique : sur un îlot rocheux au milieu de grèves immenses soumises au va-et-vient de puissantes marées s’élèvent la Merveille de l’Occident, abbaye bénédictine dédiée à l’archange Saint-Michel et le village né à l’abri de ses murailles. 

La baie du Mont-Saint-Michel, espace mouvant d’eau et de grèves dont la consistance et la perception évoluent au gré des marées magnifie le Mont et contribue à la magie des lieux.



L'abbaye du Mont-Saint-Michel en 1415, enluminure
 des "Très Riches Heures du duc de Berry."



Vue du Mont Saint Michel côté sud







Logis abbatiaux, avec notamment les culots bagués placés entre les contreforts qui attestent un souci décoratif




Au 15ème siècle, la construction du système défensif de l'abbaye étant achevée, la protection de la ville fut envisagée.

Trois portes défendent l'entrée de la ville.
 
La première, accolée au corps de garde des bourgeois 
(où se trouve aujourd'hui l'Office de Tourisme), est connue sous le nom de porte de l'Avancée
Ses défenses sont sommaires.
 La seconde porte, défendue par une redoute et une 
demi-lune, s'appelle la porte du Boulevard


La porte la plus défensive est sans conteste celle du Roi, protégée par les tours de l'Arcade et du Roi, elle pouvait difficilement être franchie car un pont-levis et une herse en barraient le passage.






Si aujourd'hui la plupart des maisons du village sont en pierre, à cette époque le bois est largement utilisé, ce qui contribuera largement à de multiples destructions, 
puis reconstruction du village par des incendies au fil des siècles. 
Les maisons sont bâties en étagement sur les flancs sud et est du rocher, là où son escarpement permettait d'asseoir solidement les maisons.



Passé le seuil de la porte du Roi, le visiteur se trouve sous un passage voûté qui faisait office de corps de garde
Les pièces situées au dessus de ce passage abritent aujourd'hui la mairie du Mont Saint-Michel.

Vous avez maintenant devant vous la Grande Rue

Rue unique du Mont, elle tourne autour du rocher pour mener le visiteur au pied du grand degré extérieur. 

L'été, l'ascension de la rue se fait, entre les boutiques de marchands de souvenirs, au milieu d'une foule compacte et cosmopolite. Il devient dans ces conditions très difficile d'apprécier les constructions bordant cette rue et mieux vaut la quitter sans regret. 

Alors, emprunter les venelles et autres passages désertés par les touristes avides de bimbeloteries permet de se replonger dans une époque où la beauté des choses nous fait oublier les vicissitudes de la vie actuelle.



Zaza nous distribue du chocolat noir aux myrtilles pour nous donner des forces pour la grimpette





Cimetière communal et son enceinte entourant l'église








Remplaçant depuis 2015 l’ancienne digue-route, le pont-passerelle autorise désormais la circulation du courant de marée autour du mont. Se conjuguant à marée basse aux chasses du barrage du Couesnon, l’ouvrage contribue au désensablement de la grève et à la sauvegarde de l’insularité du site. Pour l’accès au mont, le pont passerelle contraint les visiteurs à marcher quelques centaines de mètres. Il participe alors de la mise en scène d’une traversée pédestre 
« pèlerine ».


Rampe de treuillage

C'est une cage à écureuil, servant de treuil installé en 1819, lors de la conservation du site en prison. Il servait principalement de ravitaillement pour les prisonniers.  Les détenus marchaient à l'intérieur de la roue, en assurant la rotation et la manœuvre.






LA TOUR GABRIEL



Tour Gabriel







Le chatelet

Le châtelet, avec ses tourelles en encorbellement sur contrefort, est construit durant l'abbatiat de Pierre Le Roy, à la fin du XIVème siècle.


Le Grand Degré mène à un passage sous une arche qui donne accès à la cour du Châtelet.





L'aumônerie, faisant office de billetterie.

L'aumônerie a donc été, très probablement, la première réalisation de la Merveille, édifiée sous l'abbé Roger II à partir de 1211.

 C'est une longue salle très fonctionnelle, massive, construite pour supporter le poids des étages supérieurs, constituée d'une série de six grosses colonnes rondes et lisses surmontées de chapiteaux très simples, séparant deux nefs à voûtes d'arêtes. On y accueillait les pèlerins les plus pauvres

De nos jours, l'aumônerie a retrouvé son rôle d'accueil pour les visiteurs : c'est là que se tient la billetterie.








Suite à la Révolution, les propriétés de l’Eglise sont déclarées « biens nationaux », les moines du Mont-Saint-Michel sont chassés et le « Mont Libre » devient une prison pour les prêtres réfractaires en 1793. En 1811, un décret impérial transforme l’abbaye en maison de force pour abriter essentiellement des prisonniers de droit commun et quelques détenus politiques tels Armand Barbès et Auguste Blanqui.



Le Mont Saint-Michel, sa visite se mérite !












Aux XVIIème et XVIIIème siècle.


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Image associée




Façade classique de l'abbatiale

En 1776, un incendie entraîne la démolition de trois premières travées de la nef, une nouvelle façade est construite en 1780, elle est de style classique (cf photo ci-contre). 
La terrasse devant la façade correspond à l'addition de l'ancien parvis avec l'espace libéré par la disparition des premières travées suite à l'incendie. 



Tombelaine est un îlot granitique situé dans la baie du mont Saint-Michel, sur la rive droite du fleuve côtier de la Sée, à quelques kilomètres au nord du mont ...










Vue aérienne de l'église.

 En 1963, lors de la réfection de la terrasse panoramique, Yves-Marie Froidevaux matérialise au sol les fondations du mur nord de la nef romane, ses trois travées occidentales, les deux tours carrées conçues contre la première façade du XIIème, et entre ces deux tours, trois marches indiquant l'entrée initiale


Façade classique de l'abbatiale
 à gauche, l'ancien dortoir des moines.


Le Clocher


Le Clocher s'élève au dessus de la croisée du transept.
 La photo ci-contre le montre et en même temps le décalage de hauteur entre la nef et le choeur
Le clocher a été construit en 1136 par l'Abbé Bernard du Bec. Sa forme et son allure originale est donnée par la gravure des Très riches Heures du duc de Berry
Il a été modifié à la fin du XVIIème siècle et les travaux de la fin du XIXème ont essayé de le reconstituer tel qu'il était à l'origine.

L’ensemble de l’édifice est dominé par une fine flèche néo-gothique en cuivre culminant à 160 mètres au-dessus des grèves. Elle fut réalisée par Victor Petitgrand en 1897. 
Enfin, la statue dorée de l'archange Michel, réalisée la même année par le sculpteur Frémiet, couronne avec superbe l’ensemble.


Plan du niveau de l'église






Élévation de la nef


Les bas-côtés sud ont des arc-doubleaux fourrés déformés en anse de panier sous les poussées



Chœur gothique flamboyant de l'église abbatiale.

Après effondrement, le chœur roman fut remplacé par un superbe choeur gothique flamboyant qui nécessita 
70 ans de construction (1446-1521). Il forme une abside entourée d’un déambulatoire autour duquel s’articulent
 5 chapelles rayonnantes et deux chapelles rectangulaires.
 Il s’élève sur trois niveaux : 
En bas, les grandes arcades. 
Au centre, la galerie du triforium éclairée par de nombreux vitrages. 
Au niveau supérieur, les larges fenêtres hautes qui occupent toute la surface du mur et rappellent les arcades du bas. 
Les énormes piliers des grandes arcades se prolongent par des colonnes plus petites jusqu’aux clés de voûtes sans interruption. Cet agencement lui confère une impression de hauteur et d’élancement alors que sa hauteur n’excède pas 25 mètres. 




Nef romane de l'église abbatiale

La nef romane ne comprend plus que quatre travées sur les sept d’origine. Elle est divisée dans sa hauteur en trois niveaux composés d’arcs de plus en plus petits, jusqu’aux grandes fenêtres supérieures qui reproduisent la forme des arcades du bas. 
À la suite des divers incendies, ses murs de granit ont acquis une teinte légèrement rougeâtre.
La voûte centrale de l’église dispose d’une charpente apparente et, dans la plus pure tradition normande, elle est couverte d’un lambris en bois qui allège la structure et permet les nombreuses ouvertures vers l’extérieur ainsi qu’une grande luminosité.








On descend un escalier pentu pour assister pendant quelques minutes à la messe dans une petite chapelle
qui a commencé à 12 h 15.



LE CLOÎTRE DE L'ABBAYE DU MONT SAINT MICHEL


Au troisième étage de l'abbaye, au même niveau que le réfectoire et l’église abbatiale, le cloître vient clore avec délicatesse cet ensemble gothique surprenant. 

Situé au sommet de la Merveille, proche des cieux et donc de Dieu, le cloître de l'abbaye du Mont Saint Michel est constitué d'un quadrilatère irrégulier. Contrairement à la configuration classique, le cloître du Mont Saint Michel ne se situe pas au centre du monastère et ne dessert par les différentes salles. Ici, son rôle est clairement méditatif et symbolique.
Les sculptures sont fines, vous apprécierez le détail apporté à la réalisation des arcades, des écoinçons, la décoration à la fois exubérante et florale. La pierre de Caen, calcaire tendre, a été ciselé par des artistes et tailleurs de pierre aux talents incroyables.
La galerie sud accueille une porte communiquant avec l'église. Des soupiraux éclairent aussi la Chapelle des Trente Cierges et le Cachot du Diable. Vous pourrez aussi y admirer le lavatorium, construit sur deux bancs superposés. On s'y lavait les mains avant d'aller se restaurer d'un frugal repas au réfectoire. C'est là aussi qu'avait lieu chaque jeudi une cérémonie de piété et d'humilité, le lavement des pieds.
Côté est, deux portes s'ouvrent sur le réfectoire et la cuisine. 

Le côté nord porte encore les stigmates du XIXème siècle, quand l'Abbaye du Mont Saint Michel était une prison : des cachots y ont été construits sous les combles pour enfermer les détenus les plus récalcitrants.

Ecoinçons de la galerie sud du cloître du Mont Saint Michel.

 La galerie Sud est la première que l'on rencontre en venant de l'église abbatiale.



Jardin intérieur délimité par une double série de 137 colonnettes en granit rose disposées en quinconce, et reliées à leur sommet par des arcs diagonaux.



Le jardin du cloître est plutôt dégarni. Je me rappelle avant de beaux rosiers et des haies de buis...



Façade est du cloître avec la toiture du réfectoire. 


Façade sud et l'église abbatiale avec un des vitraux latéraux 



Notons la présence, remarquable, de trois larges baies à l'ouest avec vue sur la mer.
 
Elles devaient à la base être l'entrée de la salle capitulaire dont la construction fut annulée.

Ce n'est pas pour déplaire aux touristes qui visitent le cloître de l'abbaye : la vue imprenable donne sur la mer et la baie du Mont Saint Michel.



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Le cloître de l'abbaye du Mont-Saint-Michel offre une vue imprenable.




Les colonnettes, en quinconce, étaient à l'origine en calcaire lumachelle qu'il fallait importer à grands frais du royaume d'Angleterre. Elles ont été restaurées et refaites en poudingue de Lucerne.





Le songe de saint Aubert.

En l’an 708, Aubert, alors évêque d’Avranches, reçoit la visite de l'archange Michel au cours d’un songe. Ce dernier lui ordonne de faire édifier un sanctuaire à l’image du Mont Gargano en Italie. 
En l’an 709, Aubert choisit le Mont-Tombe pour y ériger la première chapelle qu’il dédie à Saint-Michel, puis, il y installe une communauté d’une dizaine de moines pour perpétuer le culte de Saint Michel. 
L’appellation du Mont-Tombe se transforme et devient le "Mont Saint-Michel au péril de la mer". 
De nombreux pèlerins chrétiens commencent à affluer de toute l’Europe et participent ainsi à sa renommée grandissante.



Le Réfectoire, comme le Cloître, est au même niveau que l'église.
 Il est formé d'un vaisseau unique surmonté d'un voûte en bois. Les murs sont épais et décorés de minces colonnes avec des chapiteaux sur lesquels aboutissent des arcs brisés. 
Elle comporte 59 fenêtres qui sont étroites car les murs doivent supporter le poids de la voûte et de la charpente. Une porte communique avec les cuisines et l'on peut identifier les traces d'un monte-charge qui permettait d'approvisionner cette pièce située au sommet du bâtiment. 

Les moines restaient en silence pendant les repas. L'un d'entre eux était chargé de la lecture de livres saints ou édifiants, il se tenait à la chaire de pierre du mur qui est au Sud. 



Pavage en terre cuite vernissé.



 La porte du réfectoire des moines du mont Saint-Michel


La Salle des Hôtes


Cette salle est au premier étage, sous le réfectoire, elle permettait d'accueillir les visiteurs de marque 
(rois, évêques ou nobles importants). 
C'était une salle réservée aux festivités comme en témoigne l'éclairage assuré par de hautes baies et les grandes cheminées jumelles. Elle est divisée en deux nefs par six minces colonnes. Ces nefs sont couvertes par des voûtes d'ogives. Les chapiteaux des colonnes sont décorés de motis floraux et végétaux. 
Jadis le sol était décoré de carreaux en terre cuite émaillée représentant les armes de la France et de Castille. 

Double cheminée de la salle des Hôtes








La Crypte des Gros Piliers


La crypte Romane d'origine s'est effondrée en 1421.

 La Crypte des Gros Piliers a été réalisée au milieu du XVème siècle (achevée en 1450) pour soutenir le choeur de l'église abbatiale, elle se situe donc juste en-dessous de celui-ci.  
Les fûts des colonnes ont une circonférence de 5 mètres et sont dépourvus de chapiteaux, 
les arcs de la voûte donnent directement sur ceux-ci. 


Une des deux colonnes centrales appelées palmiers


Crypte des Gros Piliers : 
des nervures, au profil prismatique, animent les voûtes.


Statue de la vierge noire qui répond à une logique de recharge sacrale en reproduisant au Mont une pratique cultuelle attachée à la cathédrale de Chartres.







Crypte Saint-Martin, sous le transept sud.





Roue monte charge







La Grande Roue 

Elle a été implantée sur une travée du bâtiment de l'ancien ossuaire des moines en 1820 afin de faire monter la nourriture pour les détenus (à cette époque, l'abbaye était une prison). Elle est en bois et bardée de fer.



Cage à écureuil



La chapelle Saint-Etienne 

est implantée pendant le XIIème siècle au sud de Notre-Dame-sous-Terre. Celle-ci était utilisée comme chapelle mortuaire. Creusée dans son mur nord, une grande niche peu profonde recevait le lit mortuaire des moines. À sa place, on peut désormais admirer une pièta datant du XVème siècle. Au cours du XIIIème siècle, ses voûtes ont été remplacées par de jolies voûtes sur croisées d’ogives.







Promenoir et son prolongement vers l'est.







Plan du niveau de la salle des chevaliers



Mont-Saint-Michel salle des Chevaliers

La Salle des Chevaliers


Cette salle a été construite pour supporter le Cloître. 

Elle a été nommée ainsi au XVIIIème siècle, lors des assises de l'Ordre des Chevaliers, créé en 1469 par le roi Louis XI.

La salle est rectangulaire, ses côtés font 26 mètres et 18 mètres. Elle est divisée en quatre nefs dont les voûtes d'ogives retombent sur trois rangées de colonnes. Leurs chapiteaux sont décorés de motifs floraux et végétaux. 
C'était la salle d'étude et de travail des moines. Ils y réalisaient en particulier les Manuscrits enluminés de l'Abbaye, ceux-ci sont conservés à Avranches. 




Un des âtres du Scriptorium, 1225.







Plan du niveau de l'aumônerie






La Merveille


On appelle la Merveille les édifices au Nord de l'église abbatiale, ce nom leur a été donné dès le moment de leur construction. Ils correspondent aux bâtiments conventuels qui ont été reconstruits après l'incendie de 1204 provoqué par les bandes armées de Guy de Thouars. 
Ces bâtiments regroupent les plus belles salles de l'abbaye ils sont de style Gothique et sont disposé selon un schéma vertical. 
C'est le bâtiment Est qui a été commencé en premier par l'abbé Jourdain. Le reste de l'édifice a été construit en un quart de siècle par les abbés Raoul des Iles et Thomas de Chambres, en particulier la partie Ouest (cf photo ci-contre). L'abbé Robert de Villedieu fait réaliser le Cloître en 1228 ce qui achève la réalisation de l'édifice. 
Cet ensemble se caractérise par ses puissants contreforts rendus obligatoire par la nature du terrain. 


Façades occidentale et orientale de la Merveille

































On entre dans l'église Saint-Pierre classée au titre des Monuments historiques depuis le 
Accrochée à mi-pente dans la rue qui mène à l'abbaye, c'est l'église paroissiale du Mont, un lieu d'accueil pour les pélerins arrivés au terme de leur voyage.



Sainte Anne apprenant à lire à la Vierge
15/16ème siècle



Statue en calcaire polychrome d'une Vierge à l'Enfant,
du 16ème siècle.




Saint Michel terrassant le dragon


Dans une niche, statue en calcaire de Saint-Pierre 
(grandeur nature) du 16ème siècle




La statue de Jeanne d'Arc
Elle a été installée et bénie le 13 Mai 1909
 par l'Archevêque de Rouen.
Elle rappelle que la Sainte avait entendu la voix de
 Saint Michel la poussant à courir au secours de la France.
Elle évoque ainsi le rôle du Mont Saint Michel durant la guerre de 100 ans, mais Jeanne D'arc, elle n'y vint jamais.
***
Il est presque 15 heures et nous cherchons un resto pour y déjeuner.
Les Terrasses de la Baie nous accueille en précisant que nous n'aurons qu'un repas de crêpes.
Crêpe au camembert pour moi et une crêpe au sucre avec une bolée de cidre, le tout pour 19,80 euros...




On sort du resto par les remparts.








La navette vient d'arriver...




Carte depuis Le Mont-Saint-Michel, 50170 pour Cancale
53 min (49,1 km) via N176


CANCALE


 Elle est réputée pour ses huîtres plates sauvages issues de bancs naturels existant en eau profonde et plus récemment (vers 1950) pour ses huîtres creuses d'élevage.

Huitres de Cancale


La ville se développe principalement à partir de 1876 avec la construction de la nouvelle église paroissiale Saint-Méen et l'ouverture de l'axe du port de la Houle vers le centre-ville.
 Cancale est alors principalement composée de deux secteurs : le centre-ville (le « Bourg » ou « ville-haute ») où vivent armateurs, capitaines de navire et commerçants, et le port de la Houle (ou « ville-basse » en contrebas de la falaise, sise sur un amas coquiller) où habitent les pêcheurs principalement dans des maisons abritées des « rues de derrière ». 
Après la Seconde Guerre mondiale, des lotissements ceinturent la ville au nord et à l'ouest, englobant progressivement les anciens villages ruraux 
de la Verriela Forge et la Ville Pain.
En raison du froid exceptionnel (−16 °C), dans la nuit du 19 au 20 janvier 1963, le port de la Houle se retrouva gelé et pris par la banquise pendant toute une semaine. 
Les parcs à huîtres furent très touchés et, selon 
Cancale, 100 ans de vie municipale,
 80 % des huîtres plates furent détruites à cette période.



On alla prendre un verre de vin chaud dans un bistrot trop sympa avec son patron super mignon


L'Arrière Cour se trouve le long des quais, face à la mer.
18, quai Gambetta - 35260 Cancale
à 100 mètres du port de la Houle et à 5 km de la pointe du Grouin.

Le rayon de soleil de la Houle !

Des sourires, quelques mots accueillants, de la bonne humeur, de la musique, de la cuisine ensoleillée faite maison, vous trouverez tout ça à L’arrière cour.
Fabienne, Grégory et Jules vous accueillent pour manger, boire l’apéritif entre amis, faire de nouvelles rencontres ou simplement prendre un café, de 11h30 à 1h du matin, dans une ambiance chaleureuse, dans une des 2 salles, dans le jardin arboré ou à la terrasse avec vue sur la mer.

Le lieu est décoré avec goût d’objets chinés par Fabienne et Grégory. Vous adorerez les jolies créations colorées de Fabienne : tableau, sac, galet, bijou ; laquelle emporterez-vous chez vous ?

 Fafa et Greg se lancent un nouveau défi après avoir tenu 8 ans
 " la p'tite parlotte " à Paramé.

 Dès la terrasse le ton est donné pour cet établissement entièrement rénové. La décoration est un savant mélange de modernité et d'objets chinés et détournés. Dans la première salle, on s'attable à des vieux pupitres d'écoliers. Ici pas de carte, les plats changent au grès des produits de saison.
 La terrasse sur jardin est idéalement ensoleillée pour déguster une plancha de noix de Saint-Jacques, des brochettes de viandes marinées et frites maison ou encore des moules de bouchot cuisinées. Le " moelleux choc " accompagné de crème vanille et coulis de mangue ou la tarte crémeuse au citron raviront les bouches les plus sucrées. Les assiettes qui arrivent sont un régal pour les yeux et les papilles. 
Ambiance musicale de bon goût et convivialité sont la griffe des propriétaires, une cuisine originale et gourmande, tout est réuni pour passer un très bon moment. 



et on s'amuse à croquer divers objets dans la salle.


Carte depuis Cancale pour Boulevard de Rochebonne, 35400 Saint-Malo
17 min (13,0 km) via D76

On dépose Elisabeth à Saint-Jouan-des-Guérets


Demain, c'est la pleine lune du 23 novembre 2018




Dîner léger et dodo

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