samedi 1 décembre 2018



4EME JOUR - VENDREDI 23 NOVEMBRE 2018 -
SAINT-MALO - DINAN - SAINT-MALO

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C'est la pleine lune et c'est magique de la voir
 sur la mer à notre lever.

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Vue aérienne de Saint-Malo
Carte depuis Boulevard de Rochebonne, 35400 Saint-Malo pour Casino Barrière, 2 Chaussée du Sillon, 35400 Saint-Malo

7 min (2,9 km) via Boulevard Chateaubriand/D201 et D155

On fait le tour de Saint-Malo intra-muros en voiture. 
Pas de place pour se garer. Zaza nous indique le marché de Saint-Servan (quartier de Saint-Malo) pour acheter du poisson pour notre repas du midi, mais on ne le trouve pas.

La voûte passant au dessus de la rue est un témoignage tardif de la construction en pan de bois malgré l'interdiction d'utiliser ce matériau depuis l'incendie de 1661.

On va se garer à notre parking habituel près du Casino

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En août 1944, les troupes américaines encerclent la vieille ville de Saint-Malo et la bombardent intensément dans le but d'annihiler toute poche de résistance allemande. 

Le 14, l'intra-muros est libéré, mais les dégâts sont importants : 80 % des bâtiments sont détruits

Les photos prises dans les jours qui ont suivi la Libération nous donnent une idée du spectacle de désolation qui s'est offert aux Malouins au sortir de la guerre. Elles nous permettent également d'évaluer le travail réalisé par les 

« bâtisseurs » qui ont fait renaître la cité malouine de ses cendres. 


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Le quartier Saint-Vincent : les deux grands édifices qui dominent les remparts au niveau de la Porte Saint-Vincent ont subi d'importants dégâts en 1944 et ont été abattus. Ils ont ensuite été reconstruits à l'identique.


La porte Saint-Vincent


Le donjon du château


Cette porte fut construite en 1708.
L’anse de mer bonne est comblée, la cité est reliée par un banc de sable « Le Sillon ».
Elle est donc une île à marée haute et une presqu’île à marée basse.
La chaussée de granit actuelle date de 1733.

Deux écussons apparaissent sur la façade de la porte portant le nom du diacre martyrisé en Espagne
 au 4ème siècle


Celui de droite symbolise le Duché de Bretagne
( l'écu d'hermine)


On s'arrête à une patisserie - chocolaterie et on achète des mini Kouign-amann

Le kouign-amann est une spécialité culinaire de Douarnenez en Bretagne. Il s'agit d'une pâtisserie-boulangère en breton, kouing signifiant « pain-doux » et amann, « beurre ».

 Elle aurait été inventée par hasard vers 1860 par un boulanger douarneniste : Yves-René Scordia.
 Devant toujours être consommé tiède pour être dûment apprécié, le vrai kouign-amann est réputé pour être d'une élaboration délicate, comme en témoigne le dicton affiché par les boulangers-pâtissiers douarnenistes : 
« Le fait qui veut, le réussit qui peut. ».



On se promène dans les ruelles de Saint-Malo vers la cathédrale Saint-Vincent

Cathédrale Saint-Vincent de Saint-Malo – extérieur sud-est (rue Porcon de la Barbinais)  
la rosace du chevet.


La cathédrale Saint-Vincent-de-Saragosse de Saint-Malo est une des trois cathédrales du diocèse avec celles de Rennes et de Dol. C’est une ancienne cathédrale catholique romaine. Elle est dédiée à saint Vincent de Saragosse,
 martyr du début du IVème siècle.


Son architecture mélange les styles roman et gothique, elle est classée monument historique de France. Elle présente un résumé intéressant de l’art sacré depuis les sculptures romanes de sa nef jusqu’aux réalisations contemporaines.
La cathédrale Saint-Vincent devient, à partir de 1145, le siège de l’ancien évêché de Saint-Malo auparavant fixé à Alet (Saint-Servan). Ce dernier fut supprimé par le concordat de 1801, et son territoire réparti entre les diocèses de Rennes, de Saint-Brieuc et de Vannes, mais l’archevêque de Rennes porte le titre d’évêque de Dol et de Saint-Malo, ce qui permet aux églises concernées de conserver la dénomination de cathédrale.
Le nom de Jean de Châtillon a été donné à la place de la Cathédrale en hommage à son fondateur.
Vestiges de l'ancien cloître.
La façade principale donne sur la place Jean de Châtillon dont le nom rappelle le souvenir de l’évêque d’Alet qui voulut reprendre l’église de Saint-Malo donnée en 1108 à l’abbaye bénédictine de Saint-Martin de Marmoutiers, près de Tours.Ce dernier nommé d’abord évêque d’Alet, vers 1142, entra en procès avec l’abbaye de Marmoutiers, près de Tours, qui depuis peu était devenue propriétaire du rocher de Saint-Malo et de son église.
L’évêque Jean de Châtillon obtient finalement, de 1145 à 1162, plusieurs bulles papales confirmant son investiture de l’église de Saint-Malo et la réforme de la communauté monastique par l’institution d’une règle de chanoines réguliers de l’ordre de Saint-Augustin, forçant les moines à abandonner le lieu et l’autorisant à installer son siège épiscopal dans l’église qui devint dés lors la cathédrale de Saint-Malo.
La nouvelle cathédrale de Saint-Malo est la seule alors, avec celle de Sées, à se doter d’un chapitre de chanoines réguliers de cet ordre au nord d’une ligne de Bordeaux à Belley.

La place Jean de Châtillon

La construction en a été commencée XIIème siècle, a connu maintes transformations au cours des années, jusqu’à sa destruction en 1944 (80% de la ville fut détruite !) 

Elle a une particularité unique, comme nous l’apprend le site de la ville de Saint-Malo : elle épouse la pente du rocher sur laquelle elle a été édifiée. 
Saint-Vincent de Saint-Malo possède la plus ancienne voûte de pierres de Bretagne. Elle est dotée de chapiteaux romans, le chœur est bâti sur plusieurs niveaux et les élévations latérales sont du style gothique rayonnant du XIIIème siècle.

Cette cathédrale fut bâtie du XIème au XVIIIème siècle. Sa construction sur un rocher explique la présence de 10 marches à descendre à partir du portail de la façade ouest pour atteindre la nef.
Son clocher servait autrefois à sonner le couvre-feu pendant lequel étaient lâchés les chiens du guet afin d'assurer la protection de la ville durant la nuit.

Décapitée le 6 août 1944 à 14 heures par le tir provenant d'un bateau allemand dragueur de mines, sa flèche s'effondre sur la chapelle du Sacré-Coeur. Elle sera à nouveau remplacée, sous les conseils de l'architecte Prunet, en 1971, par une autre flèche plus élancée que la précédente et abrite maintenant quatre cloches.

A l'intérieur de la cathédrale se trouvent un grand orgue entièrement mécanique réalisé par les facteurs Koenig, ainsi qu'un maître-autel, un siège de présidence et un baptistère en bronze, oeuvres d'Arcabas père et fils. Elle abrite également les restes de Jean de Châtillon, Jacques Cartier et Duguay-Trouin. 
A voir : Le mobilier en bronze du choeur.
 Les vitraux des fenêtres des bras du transept et du choeur.
plan cathedrale


Plan et emplacements des principaux éléments d’intérêt (vitraux, sculptures et mobilier liturgique) de la cathédrale Saint-Vincent de Saint-Malo : 


1/ Narthex – les grandes orgues réalisées par la manufacture Koenig (inaugurées en 1980) pour remplacer celles détruites en 1944. Derrière l’orgue, vitrail de l’Assomption de la Vierge. 

2/ Vitrail (maître-verrier Max Ingrand) – thème : le martyre (304) de saint Vincent de Saragosse, patron de la cathédrale. 

3/ Vitrail (1970 - maître-verrier Max Ingrand) – thème : Jean de Chatillon transfère son évêché de la cité d’Aleth à Saint-Malo Intra-Muros (vers 1152). 

4/ Vitrail (1970 - maître-verrier Max Ingrand, peintre Jean Gourmelin) – thème : les saints évêques fondateurs en Bretagne - Paul Aurélien, Tugdual, Corentin, Malo, Guillaume, Samson et Patern et neuf pèlerins à leurs pieds (le Pèlerinage Tro-Breizh) . 

5/ Notre-Dame de la Grand’Porte (XVe siècle).

 6/ Notre-Dame du Fief-Cross (ou de la Croix-du-Fief - XVIIe siècle), symbole de la renaissance de la ville de Saint-Malo après les bombardements de 1944. 

7/ Fonts Baptismaux (XIIe, XIIIe siècle ? et XXe – Etienne et Arcabas) 

8/ Vitraux et Rosace ( 1969/72 - Jean Le Moal - maître-verrier Bernard Allain). 

9/ Vierge à l’Enfant (XVIIIe – marbre blanc, école italienne). 

10 : Vitrail (1958 - maître-verrier Max Ingrand) – thème : Jacques Cartier béni par l’évêque de Saint-Malo avant son départ pour la découverte du Canada. 

11/ Maître-autel en bronze, œuvre du peintre Arcabas et du sculpteur Etienne sur le thème des 4 Vivants (1992). 

12 / La Cathèdre (1992 – Arcabas et Etienne). 

13/ La Croix processionnelle (1992 – Arcabas et Etienne). 

14/ Ambon (1992 – Arcabas et Etienne). 

15/ Notre Dame de Consolation (1689 - Vierge Irlandaise). 

16/ Vitrail (1958 - maître-verrier Max Ingrand) – thème : l’arrivée de Saint-Malo sur le Rocher, point culminant d’Intra-Muros, accueilli par l’ermite Aaron vers l’an 560. 

17/ La chapelle du Saint-Sacrement et les statues de Saint Maur, Saint Benoît et La Foi (1743 - Francesco Schiaffino). 
18/ A l’extérieur de la cathédrale, vestiges de l’ancien cloître. R/ Les chapiteaux de la nef de style Roman. G/ Chapiteaux et piliers de style gothique.




JACQUES CARTIER
Jacques CARTIER
 Ce navigateur malouin, découvreur du Canada, est né en 1491 à Saint-Malo. Il y meurt le 1er septembre 1557.
Il est le fils de Jamet Cartier, et de Geffline Jansart. Il épouse, au début d'avril 1520, Catherine, fille de Jacques des Granches, connétable, et de Françoise Du Mast. 
De cette union ne naîtra aucune descendance.
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Auteur de cartes ayant permis l'apparition du golfe du 
Saint-Laurent sur les représentations du globe,
Cartier, par ses Relations, est le premier Européen à décrire et nommer ces eaux, leurs rives et leurs habitants, et le territoire visité qu'il nomme Canada.


Très jeune, il est engagé comme mousse. 
Matelot puis maître pilote, il est promu capitaine de navire lors d'une visite de François 1er au Mont Saint-Michel. D'après certains historiens, c'est à ce moment que le souverain français aurait été sollicité pour l'accord et le financement nécessaires pour armer deux navires et se lancer à la découverte du 
"Passage du Nord-Ouest" vers les Indes. 

Le premier fut effectué en 1534, le second en 1535-36. C'est lors de celui-ci qu'il passa dans l'archipel. Son dernier voyage fut en 1541. Excellent navigateur, il laissa le témoignage suivant de son passage en 1535 à bord de la Grande Hermine



Cathédrale Saint-Vincent de Saint-Malo  

le maître-autel, le chœur et la rose du chevet plat.


La reconstruction du choeur dans le style gothique fut décidée après un exil en Normandie de Geoffroy de Pontual évêque de 1231 à 1255, alors que l'ensemble de la cathédrale était uniformément roman.



On aperçoit les anciennes stalles datant du début du XVIIIème siècle. Les dimensions du choeur sont de 21 m sous voûtes et de largeur 20,50 m, mais sur la photo on distingue mal les collatéraux de l'abside.



Les vitraux et rosace ont été réalisés par le peintre 

Jean Le Moal et le maitre verrier Bernard Allain aux environs de 1970 (après la reconstruction).


L'autel en bronze fait partie d'un ensemble réalisé en 
1991-92 par les artistes Arcabas père et fils.
Arcabas aurait décoré l'église Saint Hugues de Chartreuse.

Cathédrale Saint-Vincent de Saint-Malo
A la croisée du transept et de la nef, le maître-autel en bronze consacré le 8 décembre 1991,
 "œuvre conjointe de deux artistes, Arcabas le peintre et Etienne le sculpteur" 
Intérieur de la cathédrale avec la rosace,
 vitraux de Jean Le Moal.
 
 La chaire date du XVIIIeme siècle 
Cathédrale Saint-Vincent de Saint-Malo
la cathèdre (Arcabas et Etienne).

La construction directement sur le rocher justifie le dénivellé entre l'actuel autel et le choeur.


Le baptistère fait partie d'un mobilier réalisé par Arcabas père et fils et il a été mis en place en 1993.

La double cuve de granit provient de l'ancienne église de Paramé et pourrait être datée du début du XIVème siècle.

Le socle a été habillé de bronze et la sculpture supérieure ,également en bronze, fait référence à la rosace
 (pas visible ici) qui la domine avec le soleil comme thème.


Cathédrale Saint-Vincent de Saint-Malo
la base romane du clocher vue du chœur





Cathédrale Saint-Vincent de Saint-Malo – vitraux de la nef (maître-verrier Max Ingrand). L’ensemble des vitraux de la nef retrace l’histoire de la cité, de Saint Malo et de la cathédrale. Ici, la fondation du siège épiscopal de Saint Malo par Jean de Chatillon, en 1152.
Intérieur de la cathédrale, les grandes orgues.
Fonts Baptismaux du XIIème siècle

En sortant de la cathédrale, on se dirige vers l'enclos de la Résistance.


L'enclos de la résistance fut inauguré le 18 juin 1957 en hommage aux volontaires malouins ayant rejoint la Résistance à l’appel du Général de Gaulle,  le 18 juin 1940.


La stèle fut inaugurée le 18 juin 1962. C’est un mégalithe de granit simple, taillé par le sculpteur belge Eugène Dodeigne. Elle évoque un corps humain sans bras dressé dans une position de souffrance et de supplication, la tête tournée vers le ciel. De face, on voit dans la partie élevée de la pierre, deux cavités sombres évoquant les orbites d’un mort.

En 1963, une urne renfermant de la terre provenant de l’ancien camp de déportation de Buchenwald, et les cendres des martyrs morts dans ce camp, fut déposée au pied de la stèle. En 1977, une seconde urne provenant du camp de Dachau fut ajoutée.

Monument à la mémoire de la Résistance. Sur une plaque de marbre placée
devant le monument et ne figurant pas sur la photographie est inscrit :
   
"Ce monument a été érigé pour perpétuer le souvenir des hommes et des femmes de la Résistance française
qui pendant la seconde guerre mondiale ont lutté contre l'occupant nazi, sont tombés au champ d'honneur,
ont été fusillés, ont été exterminés dans les camps de concentration.
   
"Passant, recueille-toi et madite devant cet enclos qui contient des cendres de ces martyrs."
   
Sur la petite plaque aux pieds de la statue est inscrit :

    "Il faudra que je me souvienne plus tard, de ces horribles temps. Froidement, gravement, sans haine, mais avec franchise..." 
   
Derrière la statue, sur une grande plaque de marbre, est inscrit en lettres d'or le nom des résistants




Par ailleurs, la galerie d’arcades du 17ème siècle qui forme le fond de cet enclos commémoratif fut retrouvée dans les ruines à l’issue des bombardements de 1944. Elle avait appartenu à l’ancien monastère des Bénédictins.


Toute cette partie de la ville a été très modifiée lors de la reconstruction qui a suivi la Seconde Guerre mondiale. L’hôtel de ville a été transféré au château, le tribunal sur l’emplacement de l’ancienne abbaye Saint-Benoît et remplacé par l’actuel hôtel des Finances.

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Le nom des deux frères Jean-Marie et Félicité Robert de la Mennais a été donné en 1968 à la place qui portait antérieurement le nom de Place Dugay-Trouin et place de la Grande Commune.
Cette place se trouve sur l'emplacement du jardin principal de l'ancien Evêché supprimé en 1790.

Le chat suspendu




2 place Brevet
Intra-Muros
35400  SAINT-MALO

C'est une des boutiques de l'Intra la plus photographiée. L'immeuble qui abrite le Septentrion a résisté aux bombardements de la dernière Guerre. Sa façade est restée dans son « jus » et l'intérieur exhale des odeurs de livres anciens aux tranches mordorées.





La Belle Epoque
11 rue de Dinan35400, Saint-Malo



Une décoration atypique avec le sol recouvert de sable,
des poutres apparentes et billets/pièces agraphés au plafond et sur le bar


Ce refuge dont le bâtiment daterait de 1664 sait aussi bien réchauffer les âmes qu'échauffer les esprits ! L'été, le sol se recouvre d'une couche de sable, le vin chaud laisse place aux ty-punchs et cocktails. 
Une grande variété de rhums macérés est disponible.


On attend 12 h pour déguster un plat de moule à 9,80 euros
dans un resto un peu chicos un peu plus bas dans la rue.
au Café de la Bourse 
1 rue de Dinan à St-Malo

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On a très bien mangé...
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Image associée



On s'en retourne vers notre voiture pour aller retrouver
Zaza et Jacques à Saint-Jouan-des-Guérets.
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Carte pour Cafétéria CORA, Le Moulin du Domaine, 35430 Saint-Jouan-des-Guérets
13 min (8,0 km) via Voie de la Liberté/D137
Après un petit café chez Zaza, on part visiter Dinan.
Le temps a changé et il pleut des cordes...
Toutefois, pour notre arrivée à Dinan, la pluie s'arrête
mais le ciel reste très plombé.

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Carte depuis Saint-Jouan-des-Guérets pour Dinan, 22100
21 min (25,4 km) via N176
DINAN
 département des Côtes d'Armor en région Bretagne.
Dinan vient du vieux breton « din » (forteresse), terme auquel correspond le gaulois dunon (colline fortifiée, forteresse).
La ville est tout entière sur la rive gauche de la Rance 

Dinan
Il y a des travaux dans la ville de Dinan et le GPS a 
perdu la boule...
Enfin, on trouve une place près de l'hôtel de ville
sur la Place de la Résistance.

Point stratégique pour la circulation entre la Normandie et la côte nord de Bretagne, Dinan est construite principalement sur une colline. 
La cité domine de 75 m la Rance qui coule vers le nord pour se jeter dans la Manche entre Saint-Malo et Dinard. Dinan proposa longtemps le pont le plus au nord pour traverser la Rance et son large estuaire.
 C'est au XIIIème siècle, que la ville s'est ceinturée d'une imposante enceinte urbaine, qui sera modernisée et renforcée pour répondre aux évolutions de la guerre.

Un peu d'histoire...

De 1341 à 1364 la guerre de Succession de Bretagne fait rage. La guerre de Succession de Bretagne ou guerre des deux Jeanne, qui dura de 1341 à 1364, est l'une des guerres secondaires qui ont eu lieu au cours de la guerre de Cent Ans.

 En 1357, la ville est assiégée par les anglais et c'est alors qu'un évènement est survenu, le duel opposant sur la place du Champ, le capitaine anglais Thomas de Cantorbéry au chevalier breton Bertrand du Guesclin.

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Protégée par ses remparts, la ville de Dinan*, assiégée depuis de longs mois par les troupes anglaises du duc de Lancaster – fils du roi Édouard III –, est défendue par Bertrand Du Guesclin, chef militaire du gouverneur Guillaume de Penhoët. La situation est dure, tant pour les assiégés que pour les assaillants. Ces derniers en viennent même – un paradoxe pour des assiégeants – à manquer de vivres, les hommes de Du Guesclin ayant réussi à intercepter sur la Rance des navires venus de Saint-Malo pour ravitailler les troupes anglaises.
 En ce mois de février, les chefs des deux camps adverses, soucieux de ménager la vie de leurs hommes, ont conclu une trêve de 15 jours, en laissant la liberté à chacun d’aller à sa guise : les assiégeants en ville, et les assiégés dans les campagnes environnantes.
Profitant de ces conditions libérales, le jeune frère de Bertrand, Olivier Du Guesclin, sort de Dinan pour se promener, seul et sans arme, hors des murs de la ville. Mal lui en prend : identifié par Thomas de Cantorbery – frère du très puissant archevêque –, il est capturé par le chevalier anglais et quatre de ses écuyers, tous armés, au mépris des conditions de la trêve. En l’occurrence, Cantorbery, peu regardant sur les règles de la chevalerie et de la guerre, a saisi l’occasion d’assouvir la haine viscérale qu’il voue au redoutable Bertrand Du Guesclin en exigeant une rançon exorbitante de 1000 florins contre la libération de son frère Olivier.
Comme on peut l’imaginer, la colère du bouillant Breton est à la hauteur de la somme astronomique réclamée et de l’infamie commise par Thomas de Cantorbery. Sitôt informé, Du Guesclin se rend dans le camp anglais pour en appeler à l’arbitrage du duc de Lancaster. Profondément choqué par le comportement de Cantorbery, le duc exige de celui-ci la libération immédiate d’Olivier. Sourd à la colère du duc de Lancaster, le hautain Cantorbery jette un gantelet de métal au sol en guise de refus. Du Guesclin ayant relevé le gant, il est acté que l’affaire sera réglée en duel entre les deux hommes.

Vaincu par Du Guesclin, Cantorbery est contraint de libérer Olivier en lui cédant de surcroît son harnais et son armure comme le veut l’usage. L’humiliation est cinglante pour Thomas de Cantorbery, et le triomphe d’autant plus grand pour Du Guesclin que le duc de Lancaster accepte de participer au banquet organisé pour célébrer la victoire de Bertrand. Comble de félicité pour les habitants de Dinan : dès le lendemain, le duc reçoit du roi d’Angleterre l’ordre de lever le siège de la ville.
***
Par la suite, la ville a continué à se développer, mais en 1879 avec l'arrivée du chemin de fer, il y a eu un boom économique. 

La cité historique a été classée 
Monument Historique en 1886.

Au XXème siècle, Dinan acquiert sa physionomie actuelle. La ville continue à croître et les années 1930 se caractérisent par la construction de bâtiments publics à l’architecture néo-bretonne fortement influencée par l’Ar Seiz Breur comme la Gare, la Poste, la Caisse d’Epargne, le dispensaire, etc… Parallèlement, le caractère touristique de la ville s’affirme. Avec la forte croissance démographique de l’après-guerre, de nouveaux quartiers sortent de terre au nord-est de la ville, urbanisant progressivement les fermes et les champs mais tout en respectant une dimension humaine et paysagère, avant-gardiste pour les années 1960.

A l'entrée de la cité historique, nous avons l'hôtel de ville.
(XVII-XIX-XXème siècle), situé au n° 21, rue du Marchix
Hôtel de Ville de Dinan
On emprunte la rue du Marchix qui contourne l'hôtel de ville et qui grimpe légèrement.
On aboutit à la belle maison en pan de bois à l'angle de la rue de La Ferronnerie et de la rue de la Mittrie que nous allons emprunter.
Elle se trouve à environ 400 mètres du château de Dinan. 
 Bâtiment datant du XVIème siècle 
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La cité ne compte pas moins de 130 maisons à pans de bois.

On emprunte la rue de la Mittrie

On aboutit à gauche à la Place des Cordeliers et à droite à la place des Merciers

La Draperie

La ville de Dinan est l'une des plus riches de Bretagne en ce qui concerne le nombre de maisons moyenâgeuses préservées.
La plupart des maisons moyenâgeuses sont rue de l'Horloge avec l'hôtel Kératry originellement construit à Lanvollon en 1559 et achetée par la villle de Dinan qui le reconstruit en 1939.
 Rue de l'Apport, Place des Merciers avec la maison de la Mère Pourcel du 15ème siècle avec ses trois murs de pans de bois etc...

Place des Merciers
Adresse :
12 place des Cordeliers 22100 Dinan 

Le portail gothique du couvent des Cordeliers de Dinan.



Le couvent des Cordeliers de Dinan est un monument religieux datant du XIIIème siècle. Cet édifice est situé dans la ville de Dinan, dans les Côtes d'Armor



Le couvent abrite aujourd'hui le collège-lycée privé catholique des Cordeliers.


Place des Merciers
Il faut se promener dans le centre ville médiéval et ses petites ruelles où les maisons se touchent presque. Les rues pavées et les habitations sont bien conservées. Un dédale de rues et ruelles jonchent la cité de Bertrand Du Guesclin dont la statue se dresse sur une place près du centre médiéval.


Photo du Monument Historique de la Maison bleue dite de la Mère Pourcel Place des Merciers Dinan
Aurait été bâtie au milieu du 15ème siècle.
Image associée
On se dirige vers la rue de l'Apport


La rue de l'Apport, qui donne sur la place des Merciers, se 

trouve dans la haute ville médiévale. Les maisons à 

colombages qui la parcourent sont des XVème XVIème et 

XVIIème siècle.




Les porches de l'Apport, 

Dinan a la particularité de posséder près d'une centaine de maisons à porche. Interdites en 1774, elle disparaissent peu à peu pour permettre l'élargissement des rues.

Il en reste dix-sept à Dinan, mais seule la rue de l'Apport a conservé cette physionomie si particulière aux rues dinannaises. 

Classée Monument historique en 1961, une des maisons à pan de bois emblématiques du centre-ville historique de Dinan est à vendre. Zoom sur ce «bien d'exception», mis à prix à 630.000 EUR.

«C'est sans doute l'une des plus anciennes maisons de Dinan, voire de Bretagne, et en tout cas sûrement la plus photographiée du centre-ville historique !»,

Classée Monument historique 

«La maison date de la fin du XVème, début du XVIème siècle. La façade est classée "Monument historique", vante l'agent immobilier.
On distingue deux bâtiments différents : la maison située à l'angle des rues de l'Apport et de l'Horloge, et l'autre maison située rue de l'Apport. Pour la maison d'angle, vraisemblablement, il s'agit de la maison en pan de bois la plus richement sculptée de Dinan», 


et on remonte la rue de l'Horloge



Le beffroi dit Tour de l'Horloge de Dinan, est une tour construite à la fin du XVème siècle (1475-1480) située rue de l'Horloge à Dinan
La tour de l'horloge est classée au titre des monuments historiques depuis le 28 décembre 1910


La Maison du Gisant
13 rue de l’Horloge22100 Dinan

La restauration de cette maison à porche du 17ème siècle a permis de découvrir un gisant du 14ème siècle.
Celui-ci est désormais exposé à l'extérieur.


Anciennement cette superbe maison en pan de bois de la renaissance était l'Hôtel  Kératry.
Aujourd'hui elle est '' La Maison  De La Harpe''
Elle permet de découvrir la harpe celtique et les harpes du monde. 

Le théâtre des Jacobins.


Entrée de l'hôtel d'Arvor à Dinan.




Bertrand Duguesclin est une figure emblématique de Dinan
Sa statue est érigée sur la Place du Champ Clos


CHÂTEAU DE DINAN

Le château de Dinan est classé au titre des monuments historiques le 12 juillet 1886.

Après 1364, le comte de Montfort fit construire le donjon du château de Dinan, composé de deux tours rondes, coiffées d'une couronne de machicoulis

Devenu prison de droit commun au XIXème siècle, le château est racheté au début du XXème siècle par la ville de Dinan qui y installe son musée municipal en 1908.
En 1908, la Ville de Dinan décide d'installer son musée municipal dans la tour ducale qui devient alors le "Château-musée". 
Consacrées à l'histoire et à l'artisanat de Dinan et de son territoire, les collections comprennent de nombreux objets ethnographiques collectés dans les communes des bords de Rance dans les années 1950 et 1970.
Depuis 2015, les collections sont peu à peu retirées pour être conservées dans les réserves municipales. 
En parallèle, la ville de Dinan développe un ambitieux programme de restauration et de valorisation du monument qui doit aboutir en juin 2019. Au-delà d'importants travaux de valorisation et de mise aux normes de l'édifice, d'importantes recherches historiques sont réalisées afin de permettre un nouveau parcours de visite mais aussi une nouvelle scénographie avec - dès la saison 2018 - la thématique de "l'art de la guerre au XVe siècle" développée dans la tour Coëtquen.


Coat of arms of Dinan

Image associée

Il est constitué à la fin du 16ème siècle à partir de trois éléments initialement distincts : 
la tour ducale, édifiée vers 1380 par le duc de
 Bretagne Jean IV, la porte du Guichet - à l'origine la porte méridionale de la ville - et la tour Coëtquen, tour d'artillerie construite à la fin du 15ème siècle lors des travaux de modernisation de l'enceinte urbaine. 
L'ensemble fait partie de l'enceinte urbaine de Dinan, construite à la fin du 13ème siècle par les ducs de Bretagne. En parcourant les impressionnantes salles du Château, découvrez l'ingéniosité de l'architecture militaire et le raffinement de la vie quotidienne des chevaliers du Moyen Âge.


 On rebrousse chemin pour visiter la cathédrale
 Saint-Sauveur à Dinan

L'église ou la basilique Saint-Sauveur (XIIème siècle), située Place Saint-Sauveur.
Basilique depuis 1954 seulement, 

La tradition attribue à Rivallon Le Roux, seigneur de Dinan, revenu de croisade, la fondation en 1112, à proximité du château primitif, d'un prieuré, cédé à l'abbaye de Saint-Jacut. La façade ouest et le mur sud de l'église sont de style romano-byzantin et datent du XIIème siècle.

 La nef, le transept, la très jolie chapelle latérale sud et le choeur, sont de style gothique et datent du XVème et XVIème siècle. 

Vers le milieu du XVème siècle, le porche sud est remplacé par une chapelle à trois pans. Entre 1480 et 1509, d'importants travaux sont entrepris pour agrandir l'église. Le vaisseau est doublé au nord d'un large collatéral, lui-même bordé de plusieurs chapelles. Le transept et le nouveau choeur sont commencés en 1507 par le maître d'oeuvre Roland Bouesnard. La construction des dix chapelles périphériques s'échelonne sur plusieurs années à partir de 1507. Le déambulatoire et les chapelles sont voûtés entre 1515 et 1545. La tour est du XVIIème siècle (1557-1668) et s'élève à la croisée du transept. Le clocher (qui s'écroule le 22 octobre 1547 ou 1545 puis est détruit par la foudre le 3 février 1749) est reconstruit au XVIIIème siècle : il abrite trois cloches installées respectivement en 1819, 1832 et 1869.

 Profondément modifiée de 1480 à 1509, l'église est restée inachevée et asymétrique. Le portail a subi d'importantes restaurations au XIXème siècle, notamment l'ajout d'un "Christ en Gloire" en 1863 au tympan de l'arche centrale. Le vitrail "les Quatre Evangélistes" de la chapelle Saint-Mathurin date du XVème siècle et XIXème siècle.

Dinan - Saint-Sauveur.jpg










Arcatures aveugles (mur sud)


Maître-autel et baldaquin










Martyre de Sainte Barbe

Alternance d'arcatures aveugles et ouvertes 
(partie haute du mur sud)








Le Jardin Anglais
(derrière la basilique Saint-Sauveur)

né des cendres du cimetière.

Créé en 1852, ce parc public est inauguré l'année suivante sous le nom de jardin de la Duchesse-Anne. À la fin du XIXème siècle, il est rebaptisé Jardin anglais pour honorer la communauté britannique très présente à Dinan et choyée pour sa fortune supérieure à la moyenne de la ville.

Ce jardin offre (en particulier depuis la tour Sainte-Catherine) une belle vue sur la Rance, le port, le viaduc, et sur les remparts

Panorama from the belvedere of the Jardin Anglais 
(English garden)






Le temps est toujours à la pluie...
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Carte depuis Espl. de la Résistance, 22100 Dinan pour Saint-Jouan-des-Guérets
23 min (26,5 km) via N176

Dîner d'une excellente tagine chez Elisabeth.



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Carte depuis Saint-Jouan-des-Guérets pour Boulevard de Rochebonne, 35400 Saint-Malo
13 min (8,4 km) via Avenue du Général de Gaulle/D301


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